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Si l’on avait rendu justice aux millions de morts du communisme, l’hubris russe n’en serait peut-être pas là

« L’extrême droite française embarrassée sur le front de l’Est », titrait Mediapart, le 24 février. « Guerre en Ukraine : La longue indulgence de l’extrême droite française envers la Russie », renchérissait Libération, deux jours plus tard. Le fil rouge de la petite rengaine est là : il faut pointer du doigt « l’extrême droite » qui a soutenu Poutine. De là à dire qu’elle est responsable de toute cette crise, il n’y a qu’un pas.

Ben mon sagouin, comme disait San-Antonio, il ne faut pas manquer de culot. Car si responsabilité – profonde – il y a, elle incombe tout à l’inverse à la gauche. Cette gauche médiatique, politique, intellectuelle, artistique qui, du temps de l’Union soviétique, a rivalisé de complaisance et d’aveuglement, conspuant tous ceux qui osaient contrevenir à la doxa officielle, les accusant même de ce qui ne s’appelait pas encore une « fake news ».

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