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L’Action française porte plainte contre le maire de Stains

Par le Bureau politique de l’Action française

Nous avons appris avec stupeur que le maire de Stains a non seulement déposé une plainte contre l’Action française, mais qu’il a aussi demandé sa dissolution au ministre de l’Intérieur. Cela en dit long sur l’esprit répressif qui anime la gauche moralisatrice et sectaire.

Ainsi le maire de Stains aurait été « choqué » par l’arrivée dans un jardin ouvert au public d’une quinzaine de jeunes étudiants se réclamant de l’Action française, venus protester contre une initiative municipale, le projet « Place aux femmes! » qui, sous prétexte d’inspirer les habitants, met côte-à-côte et sur le même pied Jeanne d’Arc, qui sauva la France, et la femme de Mohamed, prophète mais surtout guerrier conquérant. Nous reconnaissons entièrement à la municipalité le droit de contester à son tour le bien-fondé de la démarche de ces jeunes, mais alors qu’elle le fasse honnêtement, sans inventer des faits qui ne se sont jamais produits.

À l’heure où une centaine d’immigrés clandestins, donc en situation illégale, forcent la porte de l’Hôtel de Ville de Paris, poussés par des associations d’extrême gauche, et sont finalement reçus par madame le Maire, nous trouvons cette démarche pour le moins décalée.

Non, il n’y a eu ni menaces ni violences de la part de nos militants, qui n’ont même pas répondu aux injures d’un supposé employé municipal qui leur a demandé « de revenir le soir et qu’il les attendrait avec ses copains ». Non, il n’y a eu ni incendie de poubelle ni dégradation de quelque sorte que ce soit.

Les jeunes gens ne sont restés qu’une dizaine de minutes pour faire valoir leurs protestations et demander que la France soit respectée dans sa culture et ses traditions avant de repartir calmement. Ils n’ont tenu aucun propos raciste et ceux qui connaissent un peu notre mouvement savent que nous n’avons jamais mangé de ce pain-là. À titre d’exemples, en dehors de notre enseignement qui fait du racisme « notre ennemi intellectuel » de toujours (dixit Maurras), notre lutte pour sauver les Harkis et ensuite pour leurs enfants, ou celle pour contraindre le gouvernement à permettre à nos compatriotes mahorais de rester français, quand Giscard voulait les exclure de la communauté nationale, le prouvent suffisamment, sans compter la promotion par le regretté recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, soutien d’Aspects de la France, d’un « patriotisme tout maurrassien ». Jamais l’Action française n’a fait la promotion d’une France « blanche », concept racial qui fait partie du vocabulaire communautariste des amis et des soutiens du maire de Stains, pas de l’Action française.

Devant les allégations injurieuses du maire, abondamment reprises par une presse complaisante et par le leader de La France Insoumise, organisation extrémiste toujours prompte à jeter de l’huile sur le feu à l’encontre de notre mouvement, nous nous trouvons dans l’obligation de déposer au greffe du tribunal une plainte pour diffamation, afin de faire cesser cette campagne calomnieuse.